Membre central du LEST depuis 1999, il est décédé samedi 16 septembre. Responsable infrastructure du site du LEST - et bien plus encore - il aura marqué le laboratoire par son investissement, son humanité, sa sensibilité et son caractère. C’est le cœur serré que nous lui disons aujourd’hui adieu. Tu vas terriblement nous manquer Steph.
Un parcours atypique… et exemplaire
Rentré au CNRS en 1991, il rejoint le LEST en 1999. Arrivé de Toulouse avec son accent et son énergie, il impressionne par son investissement. Aussi, le jeune agent technique de 31 ans monte-t-il les échelons avec une régularité qui force le respect : adjoint en 2000, technicien en 2005 puis assistant ingénieur en 2010. Correspondant Technique en bâtiment, coordination métier qu’il présidera quelques temps, son parcours est aussi marqué par un travail pointilleux en reprographie et des incursions réussies dans l’informatique, alors émergeante, en support bureautique, ainsi que comme concepteur réalisateur du premier site Web du LEST en 2002.
L’homme clef
Fiable et curieux, il est sur tous les fronts, l’homme sur qui on peut compter. Son investissement multiforme tend à faire du LEST sa maison et son logement de fonction s’étend à tout le laboratoire qu’il fait à son image : ouvert, convivial et chaleureux. Le CNRS est pour lui une affaire de famille, son père en est également issu, il aime la recherche et les chercheurs. C’est le plus naturellement du monde qu’il devient assistant de prévention, veillant de la même manière sur le bâtiment que sur chacun de ses membres.
Le sourire en coin et la clope au bec
Le matin, c’était avec le sourire modeste et le verbe chaleureux qu’il accueillait les visiteurs, offrant le même traitement à tous, quel que soit le statut ou la durée du séjour. Chacun savait qu’il pouvait compter sur lui, il était un soutien fidèle dans les moments difficiles, de la panne de voiture aux difficultés personnelles. Dans ce laboratoire sur lequel il a veillé de si près, nous entendons souvent : « Stéphane, c’était un type bien »