Le projet ANR SQUAPIN (2018-2024) s'est achevé le 30 juin. À cette occasion le consortium des partenaires a organisé un colloque de restitution de ses travaux.
• Est-on vraiment libre de choisir sa vie professionnelle ?
• Occupe-t-on un emploi peu qualifié par manque d’ambition ?
• Le pouvoir d’agir structure-t-il le rapport au travail ?
• Comment développer le pouvoir d’agir des salarié.es ?
Autant de questions que ce colloque a abordé avec des interventions et des table-rondes croisant le point de vue des acteur et actrices et les résultats de quatre années de recherches. Ce projet a combiné des analyses statistiques approfondies et des investigations auprès d’acteurs publics de l’emploi, de branches professionnelles, d’entreprises et de salariés de quatre secteurs d’activité : recyclage et activités du déchet, aide à domicile, industrie agro-alimentaire et déménagement.
Venez (re)découvrir l'évènement en ligne (ici un extrait) :
Les podcasts du colloque sont disponibles à cette page.
Pour aller plus loin :
"Capacité de reconversion des salariés en emploi peu qualifié - Du vouloir au pouvoir (ANR Squapin)". Entretien avec Josiane VERO, ingénieure de recherche au Céreq et une des coordinatrices du projet (12 minutes).
Les reconversions vers les métiers en tension ou d’avenir sont un enjeu fort notamment pour faire face aux mutations numérique et écologique. Principales cibles des politiques de reconversion, les ouvriers et employés non qualifiés sont incités à se former et à changer d’emploi.
[Bref de Christian Campo (4 min. 18 s.), issu de l'article de Camille Stephanus et Josiane Vero, disponible à cette page]
En plein développement, quasi exclusivement féminin, le secteur de l’aide à domicile véhicule l’image d’un métier souvent pénible, peu considéré et mal rémunéré. Le plus souvent seules dans l’exercice de leur travail, les intervenantes ne sont pas pour autant libres de définir leur planning.
[Bref de Christian Campo (3 min. 38 s.), issu de l'article de Cyrille Ferraton et Stéphane Michun, disponible à cette page]
La loi de 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel s'inscrit dans un ensemble de réformes qui responsabilisent davantage le salarié dans la construction de son parcours de formation. Or, il s'avère que le simple souhait de se former ne suffit pas à accéder à la formation. L'environnement créé par l'entreprise a également son importance, qu'il s'agisse du budget consacré à la formation, de la volonté d'informer le salarié sur les dispositifs existants ou de l'accompagner dans sa démarche. Faute de quoi, les inégalités d'accès à la formation sont amenées à perdurer.
[Bref de Christian Campo (3 min. 19 s.), issu de l'article de Camille Stephanus, disponible à cette page]