SQUAPIN

Salariés en emploi peu qualifié : quelles perspectives face à l’injonction de devenir acteur de leur parcours professionnel ?

RINOREP ANR octobre 2018 - juin 2024
SQUAPIN

Plus de cinq millions de salariés occupent des emplois « non qualifiés » en France. Au cœur des mutations socio-productives, ils sont contraints de s’y adapter. Or, les voies pour sécuriser leur parcours professionnel sont loin d’être tracées alors qu’ils sont de plus en plus enjoints à en devenir les principaux acteurs. Cette injonction, portée par l’évolution des politiques publiques et du management de nombre d’entreprises, est érigée en pièce maîtresse de la sécurisation des parcours et de la performance des entreprises. Notre projet vise à interroger le rôle des entreprises dans les possibilités offertes aux salariés de se développer professionnellement.

Pour y répondre, il adopte une ligne de recherche innovante articulant approche par les capacités, sociologie clinique et approche par les outils de gestion.

L’originalité du projet repose aussi sur l’articulation entre une enquête longitudinale quantitative – le Dispositif d’information sur la Formation sur les Itinéraires des Salariés (DEFIS) – des investigations complémentaires qualitatives dans quatre secteurs (logistique, aide à domicile, chimie et agro-alimentaire) sous la forme d’entretiens biographiques et une recherche-intervention.

C’est dans cette intrication de cadres méthodologiques que le projet SQUAPIN entend développer une recherche innovante. L’approche se veut à la fois croisée en ce qu’elle entre à partir d’entreprises relevant de divers secteurs contrastés et comparative en ce qu’elle analyse le pouvoir d’agir des salariés en emploi peu qualifié au regard de celui des salariés qualifiés. L’approche articule également différentes perspectives : institutionnelle – à travers la prise en compte des institutions qui encadrent le travail et la formation aux niveaux européen, national et sectoriel – organisationnel -à travers l’analyse des configurations d’entreprise- et individuelle – à travers l’examen des parcours et des modes de perception de l’injonction à l’agir individuel. Elle interroge ainsi à diverses échelles les politiques et pratiques liées à cette injonction.

 

Participant·e·s : 
Alexandra d’AGOSTINO - Céreq; Abdoul-Malik AHMAD - LEST, Université Laval (Québec); Laurence BARALDI - Université Grenoble Alpes, CREG;  Catherine BÉDUWÉ - Université de Toulouse – TSM-Research; Thierry BERTHET - LEST, CNRS; Jean-Paul CADET - Céreq; Léonore DONNIOL - Céreq, CURAPP; Christine DURIEUX - Université Grenoble Alpes, CREG; Assâad El AKREMI - Université de Toulouse, TSM-Research; Cyrille FERRATON - Université de Montpellier, ART-Dev; Christophe GUITTON - Céreq, LEST; Xavier JOUTARD - LEST, AMU; Nathalie LEMÉNAGER - Céreq; Ekaterina MELNIK-OLIVE - Céreq; Stéphane MICHUN - Céreq, ART-Dev; Stéphanie MOULLET - LEST, AMU, IRT; Vanessa di PAOLA - LEST, AMU; Océane REGNIER - Université Grenoble alpes, CREG; Emmanuel QUENSON - Centre Pierre Naville, Université d’Evry; Nathalie QUINTERO - Céreq; Alexie ROBERT - Céreq; Arthur SAWADOGO - Céreq; Fred SÉCHAUD - Céreq; Michael SEGON - Céreq; Jean-Claude SIGOT - Céreq; Camille STEPHANUS - Céreq; Josiane VERO - Céreq, LEST.

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