Acronyme
Axe 2
Évolutions des inégalités : parcours, marchés, migrations
Responsable d'axe
- Mustapha El Miri
Maître de Conférences LEST, AMU - Xavier Joutard
Professeur des Universités LEST, AMU - Ingrid Tucci
Chargé de Recherche LEST, CNRS - Angélique Vuilmet
Doctorant LEST, AMU
Le monde du travail change. Dans un contexte d’internationalisation de l’économie, d’évolution des normes, des cadres institutionnels et des formes entrepreneuriales, ainsi que de disparités croissantes entre les territoires, cet axe se donne pour objectif d’analyser les mutations des conditions économiques et sociales du travail et leurs répercussions sur l’évolution des inégalités, qu’elles diminuent, se creusent, changent de nature ou de forme. Ces changements seront analysés dans une perspective dynamique qui met l’accent sur les processus (d’insertion, de précarisation, d’affiliation, de (dis)qualification, de discrimination, de segmentation), en privilégiant le croisement des champs et des échelles d’analyse. Les comparaisons internationales permettront de mettre en lumière les tendances générales à l’œuvre et leurs spécifications au sein de différents pays. Du fait des interdépendances croissantes entre les pays, le sort des travailleurs de pays géographiquement éloignés est de plus en plus inter-relié. Ainsi, un focus sera placé sur l’articulation de plus en plus complexe entre migrations et travail, sur les processus de segmentation à l’œuvre sur le marché du travail et plus généralement sur le lien entre différentes formes d’inégalités liées aux origines géographiques, au genre et à la classe sociale. Il s’agira donc aussi bien de rendre compte de ces transformations des conditions économiques et sociales du travail que d’analyser leurs effets sur différents groupes de population (étudiants, apprentis, travailleurs, chômeurs, entrepreneurs, retraités, migrants/descendants d’immigrés), sur les territoires (nationaux, locaux) dans lesquels ils s’inscrivent et sur des domaines hors travail, mais en lien étroit avec ce dernier, tels que la santé, la famille, les compétences ou les mobilisations collectives. Les travaux analyseront la manière dont les individus construisent leurs parcours professionnels et, de manière plus générale, leur projet de vie dans un contexte de diversification des modalités d’accès au monde du travail, de déstabilisation des carrières et de transformation des métiers, des qualifications et des compétences. Le rôle joué par les dispositifs publics dans les comportements individuels et dans la dynamique des parcours professionnels sera également interrogé.
Institutions et construction des parcours
Comment les transformations des contextes institutionnel (politique d’éducation et de formation, politique d’emploi, politique sociale et familiale) et économique (crise(s), internationalisation croissante) contribuent-elles à transformer les parcours professionnels ? Nous voulons comprendre comment se jouent aujourd’hui, en France et au-delà, l’insertion ou le maintien sur le marché du travail de différents types de population (jeunes, migrants, femmes, travailleurs âgés…). Les inégalités seront analysées en particulier sous leur forme processuelle à travers les parcours professionnels et les recompositions des rapports sociaux (entre générations, entre niveaux de qualifications, entre homme et femmes…) et on s’intéressera notamment au rôle joué par les politiques de gestion des ressources humaines dans la construction de ces disparités de traitement (une thèse vient de démarrer sur ce sujet). La situation des femmes, des jeunes générations, des migrants/descendants d’immigrés et des personnes sans emploi fera l’objet d’une attention particulière. Un pan des recherches traitera des politiques d’éducation et de leurs effets sur l’insertion sur le marché du travail. On se demandera dans quelle mesure les ajustements en matière d’éducation et de formation professionnelle ont eu des répercussions sur la réussite ou le décrochage scolaire, sur la structure des qualifications, les formes d’insertion, les carrières, l’accès à des emplois de qualité (c’est notamment l’objet du projet ANR TEDS qui a débuté en 2014 et qui se poursuivra jusqu’en 2019). On montrera par ailleurs en quoi les politiques sociales et d’emploi et les pratiques d’entreprises à l’œuvre dans différents contextes nationaux sont plus ou moins porteuses d’avancées en matière d’égalité professionnelle entre hommes et femmes en fonction des dimensions législatives, organisationnelles managériales et culturelles qui les surplombent (projet APEC sur l’accès au statut cadre (2015-2018) ; projet ANR Woman obtenu en juillet 2016). De plus, on interrogera l’émergence éventuelle de stratégies de « fuite » ou « contournement » de l’emploi salarié ou d’informalisation. Le renforcement du travail indépendant (statut d’auto-entrepreneur, ubérisation), de même que le développement de l’emploi atypique dans l’économie dite « collaborative » seront ainsi analysés à la lumière des parcours professionnels antérieurs et des choix individuels d’offre de travail. Les analyses sur les parcours professionnels des migrants et de leurs descendants, notamment dans une perspective de comparaison internationale, permettront de s’intéresser à l’effet des arrangements institutionnels (politique d’emploi, diversité des statuts légaux, politiques de gestion des ressources humaines). Les approches par « mixed methods » seront mobilisées pour creuser l’interaction entre les structures (sociales, institutionnelles, nationales, territoriales) et les logiques d’action individuelle (agency), et cerner l’évaluation subjective que font les acteurs de leur trajectoire professionnelle et de leur position sociale, notamment ceux et celles qui ont connu des mobilités géographiques et professionnelles multiples (projet ANR Lajeh (2015-2019), projet DFG (2015-2017), projet ANR Boundisc déposé en avril 2016). Afin de ne pas poursuivre l’illusion d’un individu solitaire sur sa trajectoire, les analyses de réseau contribueront à l’étude précise des systèmes d’influence par l’entourage qui intervient sur les ressources, les choix et les processus de socialisation. C’est dans cette perspective que s’inscrivent les travaux réalisés dans le cadre du labex SMS. Enfin, depuis une dizaine d’années, les travailleurs ont fait face à de nouvelles formes d’intermédiation sur le marché du travail (« activation » des politiques d’emploi, recours par Pôle Emploi à des opérateurs privés de placement, des plates-formes virtuelles des offres d’emploi, des dispositifs de suivi personnalisé des chômeurs, etc.). Ces derniers dispositifs se sont appuyés sur une rationalisation et une institutionnalisation des pratiques de segmentation et de tri des chômeurs. On s’interrogera dans les travaux futurs sur les effets des processus de (dis)qualification pour les demandeurs d’emploi. Parce qu’ils risquent de renforcer les sentiments de dépréciation et de mésestime de soi des chômeurs, le rôle des dispositifs publics dans les comportements et la dynamique des trajectoires professionnelles est à questionner. L’analyse de situations particulières – comme celles des « NEETs » ou des travailleurs âgés - ainsi qu’une meilleure compréhension des situations de non recours aux droits sociaux sont également des enjeux de recherches importants. Les discontinuités dans les parcours d’insertion (chômage, mobilité entre formes d’emploi, déqualification, bifurcations), en particulier sur des marchés sous forte tension, contribuent par ailleurs à la montée du sentiment d’insécurité professionnelle. Comment les situations de précarité des premiers emplois, de chômage ou encore de déclassement ou de sous-emploi interagissent-elles avec la vie extra-professionnelle (conjugalité, logement, mobilité géographique, parentalité...) ? Comment se construit un projet de vie dans ces conditions, comment se ré-ajuste-t-il, dans quelles configurations, et comment alors se rejoue le rapport au collectif de travail ? C’est notamment l’objet du projet financé par le GIS Genre « Les arrangements conjugaux et leurs temporalités » avec le centre Max Weber et du projet financé par la CFE-CGC sur « L’effet des réformes de la fonction publique sur les trajectoires professionnelles. Comparaison statistique des espaces de promotion des agents titulaires et non-titulaires ».
Marchés, diversification des formes d’emploi et précarisation
Les mutations des activités et les transformations du marché du travail (tertiarisation de l’économie, automatisation, numérisation, financiarisation, délocalisation) contribuent à la diversification des formes d’emploi, la flexibilisation engendrant un risque de précarisation persistante. Plusieurs questions cruciales pour les mondes du travail et la vie en société se dégagent alors. Comment se répartissent les formes d’emploi dans la population ? Certains secteurs comme les fonctions publiques sont-ils préservés ? Les inégalités liées aux rapports sociaux de sexe, à l’origine nationale ou à l’âge s’en trouvent-elles exacerbées, modifiées, recombinées ? Les analyses s’appuieront notamment sur des approches « intersectionnelles » qui saisissent la production des inégalités à l’articulation des rapports sociaux de classe, de sexe et d’origine nationale. On s’interrogera également sur les inégalités de salaire, en portant une attention particulière aux différences sexuées et aux facteurs de polarisation des rémunérations. Quel est l’impact de la diversification des formes d’emploi sur la structure des emplois et des salaires ? Les travaux du LEST sur l’impact du numérique sur le travail et l’emploi vont permettre d’apporter un éclairage original dans ce domaine. Ces questions sont abordées par plusieurs projets en cours ou qui vont débuter : ANR CLASPOP, projet APEC, Projet Woman, ANR Lajeh… Dans le contexte actuel de récession économique et de reconfiguration des normes d’emploi, la précarisation de l’emploi qui s’observe depuis plusieurs décennies semble exacerbée. Un ensemble de travaux analysera la manière dont les fragilités se cumulent (instabilité professionnelle et familiale, santé au travail). On s’intéressera également à ce qui détermine le sentiment d’insécurité professionnelle des salariés, au-delà de leurs caractéristiques propres, notamment en identifiant les facteurs relatifs à l’organisation du travail, aux changements organisationnels mis en œuvre au niveau des établissements employeurs. Le morcellement et les nouvelles formes d’emploi, précaire et/ou indépendant, contribuent par ailleurs à la déstabilisation des formes classiques de l’action syndicale, en même temps qu’elles s’imposent aussi comme un enjeu de mobilisation et de négociation collective. Seront donc analysées les formes de négociation collective qui se développent pour encadrer les usages des emplois précaires, les pratiques des organisations syndicales pour mobiliser et organiser la représentation de ces travailleurs en marge des emplois stables ou encore les formes d’action et d’organisation collective qui émergent parmi les nouvelles formes de travail indépendant (projets européens « Reducing precarious work », « NetPoste »). Quelles sont donc les répercussions de la précarisation sur l’organisation et la mobilisation collectives, sur le recours aux droits et, de manière plus générale, quels sont ses enjeux en termes de citoyenneté et de justice sociale ? Le recours aux principales théories de la justice sociale (Rawls, Sen...) pourra fournir un utile complément à propos du traitement des inégalités, afin notamment de tenter de hiérarchiser les priorités en termes de politiques publiques. Enfin, à la suite des recherches menées dans le cadre du projet Tramed ou du programme Ecos-Nord sur les « Recomposition des relations de travail et processus éducatifs dans les espaces transnationaux », les transformations à l’œuvre conduisent inévitablement à s’intéresser aux dynamiques des catégories juridiques qui cherchent à intégrer ces situations nouvelles dans le droit, ainsi qu’aux débats et enjeux qui les sous-tendent dans tous les pays européens. De la même façon, elles invitent à interroger la capacité des catégories savantes, et notamment des approches classiques forgées par la sociologie du travail, à rendre compte de réalités jusqu’alors inédites. Les travaux menés permettront ainsi de revenir sur des analyses comparées et détaillées des professions. Elles conduiront à se pencher également sur le sens donné au travail. Les normes en la matière se diversifient et évoluent : Quelles sont les transformations dans ce domaine ? Qu’est-ce que travailler aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’un « bon emploi » ? Dans quelle mesure les entreprises collaboratives, les expériences collectives de travail indépendant contribuent à faire émerger, ou non, de nouvelles formes de rapport à l’emploi et au travail ?
Internationalisation, migrations et segmentation du monde du travail
Dans un contexte de mondialisation et de montée des enjeux identitaires, l’articulation entre migrations et travail est de plus en plus complexe, tendue et source de tensions. Les travaux s’intéresseront à la manière dont la migration « intervient » dans le processus de segmentation du travail mais aussi, de façon plus spécifique, au rôle qu’elle joue dans certains secteurs du marché du travail et dans les territoires où les activités en dépendent fortement. Il s’agira de contribuer au débat sur les migrations et la mobilité internationale comme facteurs cruciaux de transformation sociale et des lieux où elles se déploient. On s’intéressera également à l’effet des nouvelles formes d’emploi en lien avec la mobilité géographique sur la dérégulation du marché du travail et l’instauration de nouvelles normes de travail dans certains secteurs. Les travaux seront accompagnés d’une réflexion collective approfondie sur la construction institutionnelle et scientifique des catégories de la migration et sur le rôle qu’elles peuvent jouer dans la (re)production et l’exacerbation d’inégalités qui s’inscrivent dans la résurgence des « frontières ethno-raciales » dans les rapports sociaux, notamment grâce aux investigations menées dans le cadre de l’ANR Lajeh et du projet financé par la DFG sur les « Mobilités transnationales et positions sociales dans l’Union Européenne ». Les conditions migratoires et les différents dispositifs mis en place pour le recrutement d’une main d’œuvre « étrangère » (comme le recours aux travailleurs « détachés ») dans différents secteurs de l’économie (BTP, services, agriculture, care, domesticité) sont variés. Les travaux menés sur différents contextes européens et extra-européens auront pour objectif de mettre en lumière la manière dont les frontières sociales et ethniques sont construites historiquement et institutionnellement, influent sur la production d’inégalités ethnicisées et produisent de nouvelles formes d’activités économiques mais aussi une hiérarchisation des travailleurs et des droits qui leurs sont associés. Il s’agira en outre d’interroger le rôle des employeurs ou encore des dispositifs publics d’insertion professionnelle ou de recrutement dans la réduction ou l’exacerbation de ces inégalités et d’étudier les conditions d’émergence de stratégies de mobilisation collective. Ce sera un des objectifs du projet post-doctoral de Juana Moreno Nieto mené en collaboration avec le Centre Norbert Elias (financement LabexMed). Enfin, on envisagera les différentes formes de discrimination et de hiérarchisation au prisme des processus de ségrégation, générant et révélant in extenso des droits à l’espace distincts – accès au logement et aux espaces publics notamment. C’est notamment l’objet du projet Boundisc déposé auprès de l’ANR en avril 2016. Les travaux de chercheurs du LEST sur les bifurcations pourront être appliqués à la dynamique migratoire. Dans quelles configurations de contextes, d’échelles et d’événements se forment les projets migratoires ? Comment les migrants et leurs descendants, caractérisés par une hétérogénéité des origines nationales, des statuts (sociaux et légaux) et des aspirations construisent-ils leurs parcours professionnels et leurs appartenances (nationales, locales transnationales) ? La mobilité sociale intergénérationnelle et les blocages éventuels à cette dernière constitueront également un focus des analyses. Les discriminations réelles et/ou ressenties (liées à l’origine nationale, à la classe sociale et/ou au genre) seront étudiées dans une approche intersectionnelle en favorisant la pluralité et l’articulation des méthodes. Parallèlement, on s’intéressera aux ressources mobilisées pour surmonter les désavantages et aux stratégies individuelles mises en place par les acteurs dans différents contextes nationaux. Ces dernières peuvent constituer elles aussi un moteur du changement social.
Équipe Axe 2
- Abdoul-Malik Ahmad
Docteur LEST, AMU - Jérémy Alfonsi
Docteur LEST, AMU - Anne-Marie Arborio
Maître de Conférences LEST, AMU - Driss Belkasmi
Doctorant LEST, AMU - Charles Berthonneau
Docteur LEST, AMU - Claire Bidart
Directeur de Recherche LEST, CNRS - Lucio Castracani
Chercheur contractuel LEST, LabexMed - Hélène Couprie
Maître de Conférences LEST, AMU - Antoine Dain
Doctorant LEST, AMU - Frédéric Décosse
Chargé de Recherche LEST, CNRS - Mustapha El Miri
Maître de Conférences LEST, AMU - Claude Gamel
Professeur des Universités LEST, AMU - Xavier Joutard
Professeur des Universités LEST, AMU - Eric Kadio
Docteur LEST, AMU - El Mahdi Khouaja
Doctorant LEST, AMU - Annie Lamanthe
Professeur des Universités LEST, AMU - Thomas Langlois
Doctorant LEST, AMU - Flavie Le Bayon
Doctorant LEST, AMU - Benoit Lebouc
Doctorant LEST, AMU - Flavien Makiese
Docteur AMU - Philippe Méhaut
Directeur de Recherche LEST, CNRS - Delphine Mercier
Directeur de Recherche LEST, CNRS - Stéphanie Moullet
Maître de Conférences LEST, AMU - Alice Pavie
Doctorant LEST, AMU - Michel Peraldi
Directeur de Recherche LEST, CNRS - Patrick Perez
Maître de Conférences LEST, AMU - Aurélie Peyrin
Maître de Conférences LEST, AMU - Martin Pontier
Doctorant LEST, AMU - Camille Signoretto
Membre titulaire LEST, Univ Paris, LADYSS - Ingrid Tucci
Chargé de Recherche LEST, CNRS - Jérémy Vignal
Docteur LEST, AMU - Angélique Vuilmet
Doctorant LEST, AMU - Abdessalam Ziou Ziou
Doctorant LEST, AMU
Évènements Axe 2
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Quanti - Méthodologie de la recherche et pluridisciplinarité : Atelier Quanti
Atelier -
JE-Ethnographie - Quel avenir pour l’enquête de terrain ? Gestion des données et éthiques de recherche
Journée d'études -
Migtrav - Migration & Travail
Séminaire Permanent -
Séminaire Réseaux - Séminaire doctoral interdisciplinaire (Collège doctoral AMU) Analyse des réseaux et applications : approche interdisciplinaire
Séminaire Permanent -
TR.EMPL.IN - Travail, Emploi & Incitations
Séminaire Permanent
Projets Axe 2
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PIC - DARES - Le dispositif des écoles de la deuxième chance : Evaluation et analyses d’actions pédagogiques novatrices en faveur des jeunes sans qualification
Autre - -
WOMAN - Quel genre de managers avant 40 ans ? Faits et discours dans 4 pays européens
ANR - -
LAJEH - Temps des conflits/Temps des migrations : Réflexions sur les catégories et la généalogie des migrations au Moyen-Orient
ANR - -
REDUCING - Reducing Precarious Work in Europe through Social Dialogue
Europe - -
FABRICAMIG.SA - La fabrique des migrations et des savoirs associés : mobilités, espaces productifs et générations
ANR - -
POLMESURE - Education, Formation, Emploi : les politiques de la mesure dans la société de la connaissance
ANR - -
EDESCO - Education et Cohésion Sociale
ANR -
Thèses Axe 2
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Serveur-se-s et servi-e-s dans la nuit tunisienne. Sociologie du travail dans un secteur touristique globalisé.
par Thomas Langlois. Sous la direction de Delphine Mercier & Myriam Catusse.
En cours - -
L’expérience Sociale des Etudiants « extra-ordinaires »
par Benoit Lebouc. Sous la direction de Philippe Vitale.
En cours - -
Construire la ville et habiter le chantier : les travailleurs des grands chantiers urbains à Beyrouth et à Marseille
par Marguerite Valcin. Sous la direction de Virginie Baby-Collin & Delphine Mercier.
En cours - -
La mise en œuvre du gender mainstreaming au sein d’une collectivité territoriale. La transversalité du genre dans les politiques publiques métropolitaines
par Roquiato Goncalves Guerra. Sous la direction de Corine Eyraud.
En cours - -
Salariés en emploi non qualifié : quelles perspectives face à l’injonction de devenir acteur de son parcours professionnel ?
par Elise Burgalassi. Sous la direction de Xavier Joutard.
En cours - -
Analyse économique du choix d'études des jeunes étudiants au Liban: comparaison entre plusieurs filières universitaires.
par Nisrine Hamdan Saade. Sous la direction de Claude Gamel.
En cours - -
Entre employabilité et « employeurabilité » : dynamiques territoriales dans la lutte contre le chômage de longue durée
par Camille Retsin-Michel de Previa. Sous la direction de Francesca Petrella.
En cours - -
Travailleurs à la marge du scolaire, une injonction paradoxale
par Arthur Imbert. Sous la direction de Claire Bidart.
En cours - -
« Travailler sur les routes ». Comment deux routes aux frontières de l’Union Européenne organisent (travail, contrôle…) les trajectoires des migrants et des réfugiés
par Martin Pontier. Sous la direction de Delphine Mercier.
En cours - -
Changer de travail pour être heureux ? Reconversions professionnelles des cadres, mobilité sociale et rapport au travail
par Antoine Dain. Sous la direction de Claire Bidart.
En cours - -
Politiques de la Hongra : ethnographie multi-située de la construction d'un espace du capitalisme global. Le cas du complexe portuaire Tanger Med I / II et son arrière pays (Maroc)
par Abdessalam Ziou Ziou. Sous la direction de Delphine Mercier.
En cours - -
Les femmes migrantes en circulation transnationale en tant que porteuses du vécu des droits humains - Une ethnographie multi-situé entre la Bosnie, l’Italie et la France
par Alesandra Tatić. Sous la direction de Delphine Mercier.
En cours - -
Le marché de l’égalité des chances - externalisation et division du travail autour des dispositifs d'ouverture sociale
par Alice Pavie. Sous la direction de Philippe Vitale & Laure Bereni.
En cours - -
Une approche transnationale des filières de la pêche. France-Italie
par Gaëlle Troadec. Sous la direction de Delphine Mercier.
En cours - -
Parcours des jeunes de l'école de la 2ème chance de Marseille : la co-construction d'un modèle d'intégration professionnelle & sociale.
par Pauline Sabuco. Sous la direction de Eric Verdier & Patrick Perez.
En cours - -
L'entrée dans la mondialisation des marocains : les binationaux, nouvelles mobilités, nouvelles destinations.
par Driss Belkasmi. Sous la direction de Delphine Mercier & Mustapha El Miri.
En cours - -
Injustices & conditions de travail : une comparaison QUEBEC France sur le cas de la restauration.
par Samantha Vila Masse. Sous la direction de Eric Verdier.
En cours - -
Réexamen des inégalités sur le marché du travail dans les pays en voie de développement : cas du MAROC.
par Mustapha Ziroili. Sous la direction de Eric Verdier.
En cours - -
Le processus (s)électif de fabrique institutionnelle des projets et des parcours professionnels. Un suivi longitudinal des candidats au doctorat, doctorants et jeunes docteurs
par Flavie Le Bayon. Sous la direction de Claire Bidart & Aurélie Peyrin.
En cours - -
Quels sont les apports de l'analyse du contenu et de la structure des représentations sociales pour améliorer les pratiques de GRH visant leur modification et ainsi la réduction des inégalités femmes/hommes ? Une étude de cas exemplaire
par Angélique Vuilmet. Sous la direction de Christophe Baret.
En cours - -
Le décrochage scolaire : construction des parcours et conventions de réparation Cas de l'académie d'Aix-Marseille
par El Mahdi Khouaja. Sous la direction de Eric Verdier & Stéphanie Moullet.
En cours - -
The Relationship between Public Authorities & Third Sector Organisations in Changing Welfare States: The Case of Asylum Reception Services in France and in Italy
par Giorgia Trasciani. Sous la direction de Francesca Petrella.
Soutenue - -
Communautés de pratique et dynamique de la pratique professionnelle : Le cas des instructeurs pilotes et techniciens d’Airbus Helicopters Training Services.
par Nabila Benmostefa. Sous la direction de Claude Paraponaris.
Soutenue - -
Éducation, justice sociale et développement en Afrique Occidentale : une analyse multidimensionnelle de l'articulation des référentiels internationaux et des stratégies nationales.
par Eric Kadio. Sous la direction de Eric Verdier.
Soutenue - -
Wikipédia: la fabrique d'une encyclopédie à l'ère du logiciel libre. Sociologie d'un commun numérique de masse
par Léo Joubert. Sous la direction de Eric Verdier & Laurence Reboul.
Soutenue - -
Entre terre et mer. Le courtage d'affrètement maritime au voyage : pérennité d'une activité professionnelle de niche au coeur des échanges mondiaux
par Christophe Chevalier. Sous la direction de Antoine Vion.
Soutenue - -
Mesure des impacts par la puissance publique des entreprises sociales d'insertion par le travail.
par Bryan Dufour. Sous la direction de Francesca Petrella.
Soutenue - -
Le processus de légitimation intra-organisationnelle d’un dispositif de gestion à l’épreuve des logiques institutionnelles. Le cas d’un observatoire des métiers dans un organisme public de recherche
par Zilacene Dekli. Sous la direction de Ariel Mendez.
Soutenue - -
Dynamique du marché du travail congolais en environnement de crise : une approche par l’informalité d’emplois segmentée
par Flavien Makiese. Sous la direction de Philippe Méhaut & Annie Lamanthe.
Soutenue - -
Les réseaux personnels des jeunes : formes de sociabilité et parcours inégaux
par Jérémy Alfonsi. Sous la direction de Claire Bidart.
Soutenue - -
Les Unions Locales de la CGT à l’épreuve du salariat précaire : adhésion, engagement, politisation
par Charles Berthonneau. Sous la direction de Paul Bouffartigue.
Soutenue - -
Agencéité et stratégies des "plus faibles" : les femmes comoriennes dans le commerce à la valise
par Abdoul-Malik Ahmad. Sous la direction de Annie Lamanthe.
Soutenue - -
Le poste occupé au retour d’une expatriation traditionnelle : étude de la construction d’un moment particulier de la carrière
par Jérémy Vignal. Sous la direction de Ariel Mendez.
Soutenue -